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Adapter nos activités et acquérir de nouvelles expertises

S’adapter plutôt que lutter pour rendre l’entreprise plus résiliente. C’est notre responsabilité autant que notre principal défi. Quels seront nos métiers demain ? Comment nous adapter au changement climatique, aux évolutions sociétales ? Quelles expériences en montagne voulons-nous proposer ? Comment construire collectivement cet avenir ?

Investir pour s’adapter aux changements à venir

Depuis plusieurs années déjà nous voyons évoluer les conditions météo sur le domaine skiable: moindre fiabilité de l’enneigement, augmentation des températures, modification du débit des cours d’eau…. Notre métier suppose de nous adapter à ces changements pour continuer à accueillir des visiteurs chaque hiver, et nous investissons régulièrement pour cela: amélioration de nos installations de neige de culture, modification d’appareils…. Demain nous devrons peut-être aller plus loin  dans cette adaptation: privilégier le ski en altitude en garantissant les départs et arrivées depuis les villages en télécabine, revoir notre stratégie d’enneigement, le rythme de nos saison….

Nous voulons que l’on puisse skier encore longtemps à Serre Chevalier, mais aussi et surtout que l’on vienne passer du temps à d’autres saisons, pour y expérimenter tous les bienfaits de la montagne, et que nos habitants puissent y travailler et y vivre dans de bonnes conditions.

Donner un nouveau sens aux expériences en montagne en diversifiant nos activités l’hiver et l’été

S’adapter, c’est aussi proposer de nouvelles expériences, avec tout ce que la montagne a à offrir. Hé oui, il n’y a pas que le ski dans la vie en montagne !

Ainsi la part des non skieurs dans les séjours en hiver est passée de 13 à 17% en 6 ans selon le cabinet d’études G2A. Et la fréquentation de la montagne l’été est en progression depuis quelques années: fraîcheur, calme, diversité des activités, nature…autant d’atouts que les que les locaux et les habitués connaissent bien. A Serre-Chevalier plus de 40% des nuitées touristiques sont réalisées l’été (données 2022, G2A) ! 

En bref

70 % des visiteurs en montagne l'été pratiquent la randonnée: c'est l'activité numéro 1
+ 80 % de passages aux remontées mécaniques l'été entre 2016 et 2021
8 000 passages sur la tyrolienne l'été passé
35 % des moins de 35 ans préfèrent la montagne l'été (contre 24% pour le reste de la population). La montagne est hype ! (source Opinion Way 2018)
Les paysages et l'air pur La raison n°1 de venue à la montagne pour les français (Source Opinion Way 2018)

S’adapter, c’est aussi proposer des expériences en phase avec les attentes des visiteurs, avec ou sans glisse…. Depuis plusieurs années, nous développons de nouvelles activités sur le domaine skiable: itinéraires VTT, déval’kart, trottinette, tyrolienne… on ne se défait pas d’un ADN sportif aussi facilement ! 

Et au milieu de cette course aux sensations,  des fois on oublie juste de vous parler de la nature qui nous entoure, de vous permettre de vous émerveiller simplement des lumières et des panoramas des Hautes-Alpes ou de faire des câlins aux arbres… du coup on y réfléchit.

On pourrait dire que la montagne à l’état brut suffit, et c’est vrai pour beaucoup de pratiquants, qui vont souvent explorer des lieux loin du domaine skiable… mais pour certains visiteurs ou habitants, il nous semble important de faciliter l’accès à des activités ou des milieux, dans un périmètre bien défini: notre domaine skiable.  Nos remontées mécaniques permettent d’immerger les visiteurs dans un lieu idéal d’éducation à la nature, aux comportements respectueux en montagne, une belle première étape avant d’autres sorties dans des environnements un peu plus sauvages… Nous pensons avoir un rôle à jouer: nous devons faciliter ces expériences, faire découvrir la montagne, sa diversité et sa fragilité au plus grand nombre, ce que nous savons faire depuis des années via le ski.

Développer de nouvelles expertises

Elles seront indispensables pour accompagner la transition et répondre aux défis de demain: transition énergétique, connaissance de la biodiversité, restauration de la végétation, préservation de la ressource en eau…. De nouveaux métiers sont en train de naître: responsable de la transition énergétique, et demain ingénieurs agronomes, architectes forestiers, hydrologues, éducateurs nature…font partie des compétences dont nous aurons peut-être besoin, en phase avec notre mission première: permettre à tous ceux qui le souhaitent d’expérimenter la montagne et ses bienfaits, de manière respectueuse et équilibrée pour la vie du territoire.

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