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Stratégie Bas Carbone

La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est une nécessité pour combattre le réchauffement climatique. Pour contribuer aux objectifs de neutralité carbone à 2050, nous devons mener des efforts sur de nombreux fronts.

 

A retenir

1830 tonnes éq CO2 : nos émissions de gaz à effet de serre de scopes 1 et 2 en 2021-22
1,5 kg éq CO2 / journée skieur : équivalent à 8 km en voiture (source ADEME) ou 16h passées sur Netflix (source DIMPACT)
-80% l'objectif de réduction de nos émissions directes en 2030
85 % de nos émissions directes concernent le damage

Ces chiffres concernent nos émissions sur les périmètres 1 et 2: l’exploitation du domaine skiable et les consommations liées. Nous devons être exemplaires et faire notre part dans la réduction des émissions : nous nous sommes fixé un objectif de zéro émission nette en 2030, avec une baisse d’au moins 80% de nos émissions.

 

Réduire nos émissions directes

Le damage représente 85% de nos émissions directes de gaz à effet de serre. C’est donc une priorité à travailler pour nous.

 

> Carburants alternatifs

Dès l’hiver 2022-2023, nous utiliserons du carburant de synthèse HVO (huile végétale hydrotraitée produite à base de déchets)  à la place des carburants fossiles dans 100% des dameuses. Ce substitut au diesel doit permettre de réduire de 90% le CO² et de 65% les particules fines émis par les engins de damage, qui représentent près de 90% de nos émissions ! 

> Modernisation des installations

Nous restructurons progressivement le réseau de neige de culture pour assurer un meilleur enneigement et diminuer les distances parcourues par nos engins de damage.

Les émissions indirectes, la partie immergée de l’iceberg…

Évidemment, les émissions liées à l’ensemble des vacances au ski sont bien supérieures aux simples émissions du domaine skiable: transport, hébergement, nourriture, commerces…on évalue le poids des émissions liées au domaine skiable à 3% du total pour une destination (Étude Utopies/ADEME de 2021).

Les émissions de carbone liées au transport pèsent aujourd’hui 31% des émissions de gaz à effet de serre de la France (Source Haut Conseil pour le Climat, 2020). 

 

En montagne, ce poids est encore plus important, car on se déplace souvent sur de longues distances pour venir au ski. Ainsi le poids du transport dans le bilan carbone d’un séjour est d’un peu plus de 50%, selon la dernière étude menée par le Cabinet Utopies en 2021 auprès de 3 stations (La Clusaz, Tignes, le Grand Bornand).

Cette donnée est confirmée par une étude de l’ADEME, plus globale, sur les émissions de GES du secteur du tourisme en France, selon laquelle le transport représente plus de 70% des émissions d’un séjour.

Notre responsabilité est donc de travailler avec tous les acteurs de Serre Chevalier, y compris les habitants et les visiteurs, pour travailler sur tous les autres postes d’émission.

A un moment où nous remettons en cause nombre de nos comportements au quotidien, qu’en est-il de nos vacances ? Est-il possible de continuer à se faire plaisir, à voyager, sans porter trop de culpabilité et avec un impact carbone raisonnable ?

A retenir

455 km en moyenne pour venir en station en voiture (Source G2A 2020)
23 kg éq CO2 pour le trajet A/R en train de nuit Paris/Briançon pour 4 personnes: le moindre impact !
251 kg éq CO2 pour le même trajet en voiture thermique
4h30 la durée du trajet en TGV entre Paris et Oulx

Le premier moyen pour réduire l’empreinte carbone de son séjour est donc d’agir sur le transport: covoiturage, train…

Pour venir à Serre Chevalier, des options (pas assez connues) existent : le train de nuit Paris-Briançon  circule en moyenne deux fois par jour, avec des tarifs à partir de 25 euros au mois de Janvier ! Autre possibilité par le rail, le TGV Paris – Oulx  (4h30 environ, prix à partir de 39€) d’où la navette Zou ! vous emmène directement à Briançon en 30mn.

Une fois sur place, vous pouvez vous déplacer en navette

Nous disposons d’assez peu de chiffres sur l’impact du transport des visiteurs sur le lieu de vacances. Il est certain que la topographie de notre vallée amène à plus de déplacements durant le séjour que dans certaines stations “intégrées”. 

La mobilité du quotidien, pour les habitants et travailleurs, est un sujet de travail essentiel : en effet le déplacement des locaux pèse pour un peu plus d’un tiers des émissions liées au transport sur la destination (Source ANMSM/ADEME/ Mountain Riders 2010). L’offre de transports au quotidien évolue positivement sur notre territoire: densification des dessertes, mise en place du transport à la demande…même si beaucoup reste à faire.

D’autres pistes pour réduire l’empreinte de votre séjour : prendre des covoitureurs avec vous, allonger la durée de votre séjour, utiliser un véhicule électrique (qui a d’autres inconvénients mais permet de réduire les émissions directes)…

 

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