Les émissions indirectes, la partie immergée de l’iceberg…
Évidemment, les émissions liées à l’ensemble des vacances au ski sont bien supérieures aux simples émissions du domaine skiable: transport, hébergement, nourriture, commerces…on évalue le poids des émissions liées au domaine skiable à 3% du total pour une destination (Étude Utopies/ADEME de 2021).
Les émissions de carbone liées au transport pèsent aujourd’hui 31% des émissions de gaz à effet de serre de la France (Source Haut Conseil pour le Climat, 2020).
En montagne, ce poids est encore plus important, car on se déplace souvent sur de longues distances pour venir au ski. Ainsi le poids du transport dans le bilan carbone d’un séjour est d’un peu plus de 50%, selon la dernière étude menée par le Cabinet Utopies en 2021 auprès de 3 stations (La Clusaz, Tignes, le Grand Bornand).
Cette donnée est confirmée par une étude de l’ADEME, plus globale, sur les émissions de GES du secteur du tourisme en France, selon laquelle le transport représente plus de 70% des émissions d’un séjour.
Notre responsabilité est donc de travailler avec tous les acteurs de Serre Chevalier, y compris les habitants et les visiteurs, pour travailler sur tous les autres postes d’émission.
A un moment où nous remettons en cause nombre de nos comportements au quotidien, qu’en est-il de nos vacances ? Est-il possible de continuer à se faire plaisir, à voyager, sans porter trop de culpabilité et avec un impact carbone raisonnable ?